Devenir meilleur leader consultant RH

7 façons de devenir un meilleur leader

Quand j’avais 8 ans, mes parents m’ont inscrit dans le mouvement scout. Ça ne faisait pas l’unanimité à l’époque. Ça m’a valu quelques taloches au primaire. La p’tite pochette avec le livre de chansons et la poignée de main spéciale accompagnée du foulard tressé deux couleurs, ça ne plaisait pas aux intimidateurs dans mon école de quartier.

Après une année dans les rangs des castors, j’ai atteint le niveau tant attendu de louveteau! J’étais si content! 

Quelques semaines après le début des rassemblements, on vient me voir:

“Carl, on aimerait que tu sois le louvard de la meute des gris, c’est toi qui vas diriger la meute.”

Du haut de ses 9 ans, le petit Carl venait de faire face, pour la toute première fois de sa vie, à la charge qu’allait devenir le reste de sa vie professionnelle – celle d’être le leader.

On a vu le “don du leadership” en moi très tôt. J’entends ce mot résonner dans mes oreilles depuis plusieurs années. Autant le concept m’interpelle et me passionne, autant il m’échappe et me confond. Il appelle à tant de questions fondamentales, car son impact est si grand, il influence tellement de gens, il rassemble ou il détruit.

Le leadership est un mystère. Certains diront qu’il est inné, d’autres diront qu’on l’acquiert avec l’expérience. Certains diront qu’il est associé à un statut hiérarchique, d’autres diront qu’on peut jouer le rôle du louvard de la meute même si on n’a pas le titre.

Question de t’aider à te faire ta propre opinion, je te propose, de la plume d’une personne qui a enfilé les chaussures du leader depuis son enfance, sept traits caractéristiques d’un bon leader, que tu sois un dirigeant, ou quelqu’un qui souhaite devenir le prochain chef de meute.

Tu es passionné de la résolution de problème

Être en groupe, travailler en entreprise ou simplement en équipe de travail, c’est gérer des conflits et des problèmes. Le leader, il en MANGE des problèmes. C’est pour ça qu’il trippe, c’est pour ça qu’il aime faire ce qu’il fait. Si la résolution de problème te pue au nez, tu vas trouver le temps long dans ton rôle de leader.

Si tu veux être leader, tu dois nourrir ta passion de régler des problèmes pour garder la flamme allumée!

Tu prends des décisions

Make the call! À la fin de la journée, c’est au leader que revient la décision. Un vrai leader n’a pas de problème avec ça. Même si la décision est imparfaite, ça prend quelqu’un qui tranche. C’est loin d’être simple et facile, parce que l’équation est souvent complexe. On prend une décision pour plaire aux dirigeants? Une décision alignée avec nos valeurs d’entreprise? Mes valeurs à moi? Quel genre d’impact cette décision aura-t-elle sur mon équipe et sur les opérations?

Chose certaine, quelqu’un doit prendre la décision.

Tu es capable de prendre le blâme

Quand j’étais au secondaire, mon professeur de chimie, Jean Moreau, m’a donné une de mes plus grandes leçons en leadership. Il a regardé ses élèves et a déclaré:

“Si vous réussissez, ce sera grâce à vous et vos efforts, alors que si vous échouez, ce sera à cause de moi, l’enseignant”

Personnellement, je ne crois pas que cette grande déclaration de Jean Moreau soit 100% véridique, mais ce que je crois, c’est qu’un leader est capable de “manger le coup”. Il est parfaitement enclin à prendre la responsabilité pour son équipe et ses échecs, et est tout aussi enclin à donner le mérite à celle-ci lorsqu’elle réussit.

Tu sais prendre soin de toi en premier

Alors que Sylvain Boudreau fait la promotion de sa conférence du Moi inc. depuis plus de 25 ans, savoir prendre soin de soi est un concept qui a gagné en popularité depuis tout autant d’années. Si vous ne connaissez pas le Moi inc. c’est une conférence qui met l’emphase sur l’importance de prendre soin de soi avant de prendre soin des autres.

Au même titre que l’on doit mettre son propre masque à oxygène avant d’aider les autres à mettre le leur, le leader comprend que pour bien jouer son rôle, il doit être au summum de ses capacités. Il doit être patient, persévérant, reposé, serein, réfléchi et en bonne santé. Être un bon leader, ça demande de prendre soin de soi à l’extérieur du travail, question de bien pouvoir jouer son rôle une fois au boulot.

Tu sais dire non

Avoir du leadership, c’est prendre les choses en main, c’est mener les choses à terme, c’est comprendre l’importance de la phrase “get it done”, et c’est certainement savoir comment s’outiller pour faire arriver les projets à terme. Quand on a cette compétence, les gens à l’entour de nous le savent très bien. Ils le voient. C’est super, mais il y a un mais…

Puisque les gens apprécieront de travailler avec toi, ils iront vers toi avec toutes sortes de demandes. Si tu n’as pas appris à dire non, ton agenda va se remplir à petit feu de choses qui vont venir entraver ta capacité à livrer ce qui compte vraiment, à être là pour ton équipe ou à être en mode stratégique.

Apprends à dire non! Voici par où commencer:

  1. Prends le temps de répondre
  2. Trouve les bons arguments
  3. Propose une alternative
  4. Reste poli et diplomate

Tu sais prendre des risques

Pourquoi un leader doit-il prendre des risques? Parce que comment veux-tu innover si tu ne prends jamais de risque? La pire phrase de la langue est “on a toujours fait ça comme ça”.

Alors, tant qu’il ne défie pas le statu quo, le leader ne sera jamais en mesure de faire déployer les ailes de son équipe à son plein potentiel. Point.

Savoir prendre des risques c’est d’être capable d’aller au-delà de la peur de se faire dire non. C’est de tenir fermement à son point de vue lors du meeting où les décisions sont prises. C’est d’avoir calculé les éléments du risque (impact sur l’équipe, sur les ressources de l’organisation, sur les autres départements).

Prendre des risques, ça fait peur, mais le leader à le courage de foncer quand même.

Tu es ferme et juste

Le leader devrait très bien comprendre et maîtriser les subtilités des relations humaines. Il connaît son équipe, leur capacité, leur potentiel, leur limite. Cette proximité avec son équipe lui permet de communiquer des attentes claires et de savoir quand être exigeant envers eux.

Ces exigences doivent être communiquées fermement et de façon juste envers tous les membres de l’équipe. La nature humaine étant ce qu’elle est, n’importe quelle membre de l’équipe sera en mesure de voir si un leader n’a pas les mêmes attentes d’une personne à une autre. Ça va paraître en meeting, ça va paraître dans les livrables.

Le bon leader sait être ferme de manière à ce que les choses arrivent à terme, mais il sait aussi être juste avec tout le monde.

Fait important à noter : ce texte a été rédigé dans le genre masculin pour en alléger la lecture.

Article rédigé par

Photo Carl consultation RH
Carl Deveau
Consultant RH – Soluflex Estrie

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